Dame Tartine et les noisettes sauvages
Dame Tartine et les noisettes sauvages
Ce matin, nous laissons la souris Rose et ses amis à leurs occupations respectives, pour retrouver dame Tartine tout juste revenue de son voyage au Brésil.
Je ne vous parle pas de son expédition dans la forêt, ni de sa découverte d’un camp d’archéologues et de leur terrain de fouilles où elle a créé la pagaille. Comme à son habitude, elle n’a pas pu s’empêcher d’y mettre son grain de sel. Puis, elle a fait un détour par l’Écosse, lors des « Highland Games », qu’elle n’aurait manqués pour rien au monde. A peine revenue, elle réfléchit déjà à sa prochaine excursion. Peut-être l’Asie ?
Mais pour l’heure, je retrouve dame Tartine, ou Amandine si vous préférez, qui doit se préparer en vue de l’invitation pour Halloween de son ami, dans son château écossais. Si elle n’a pas encore de costume, elle espère bien trouver une idée formidable avant la date fatidique de la soirée. Amandine voudrait surprendre son Lord, mais il lui sera difficile de trouver quelque chose d’original. Il lui faudra l’aide d’amis avisés.
En attendant, elle va se renseigner sur les légendes qui circulent en ce moment en Écosse.
Sur le chemin qui la mène à la « Marotte », dame Tartine s’aperçoit qu’elle a oublié de prendre sa grosse loupe, indispensable pour la chasse. Elle espère donc que son amie Sarah en aura une à lui prêter.
Toutes ces dames l’attendent autour d’une tasse de thé fumante. Après les accolades de rigueur, Sarah, Mélisse et Catherine montent enfiler leur tenue de rigueur pour la partie de chasse. Amandine les rejoint très vite et ensemble, elles commencent quelques assouplissements, afin de ne pas se froisser un muscle ou deux.
Ces dames vérifient qu’il ne manque rien à leur équipement avant de s’élancer en direction des sous-bois.
Avant de partir, Amandine prend des photos qu’elle affiche sur son écran, pour que ses amies puissent vérifier la perfection de leurs silhouettes.
Amandine se dépêche de rejoindre ses amies qui sont déjà à pied d’œuvre dans les fourrés à l’orée du petit bois du domaine. A quatre pattes, elles farfouillent à la recherche de leurs proies. Il faut dire que les petites créatures sont adeptes du camouflage dans leurs coquilles fauves.
Elles se calfeutrent sous les feuilles mortes, ou dans leurs enveloppes sauvages, quand elles ne sont pas portées par le vent au loin. Après une éreintante exploration, les dames se complimentent pour leur fructueuse battue. Leurs musettes pleines, elles rentrent pour effectuer le partage et siroter un thé réparateur. La bonne humeur est de la partie en cette fin d’après-midi ensoleillé.
C’est ainsi que je laisse Amandine avec ses amies déguster les noisettes sauvages qu’elles ont récolté.
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